Historique

Cette frise chronologique illustre les points saillants de l’histoire des droits linguistiques au Canada qui ont façonné notre identité, qui ont fait ce que nous sommes aujourd’hui en tant que Canadiennes et Canadiens.

Points saillants (1848 à 2018)

  • Instauration du gouvernement responsable au Canada-Uni

    Instauration du gouvernement responsable au Canada-Uni

    Un gouvernement responsable est un gouvernement qui est redevable de ses actions à l’égard des représentants élus du peuple. Cela signifie par exemple que les ministres du gouvernement doivent rendre compte de leurs actions et de leurs décisions au Parlement.

    On parle aussi de responsabilité ministérielle pour désigner le gouvernement responsable.

    Le gouvernement responsable est instauré au Canada-Uni en 1848 (quelques semaines seulement après la Nouvelle-Écosse), à l’Île-du-Prince-Édouard en 1851, au Nouveau-Brunswick en 1854 et à Terre-Neuve en 1855.

    Louis-Hyppolite La Fontaine et Robert Baldwin, conjointement à la tête du gouvernement du Canada-Uni (qui comprenait alors le Québec et l’Ontario), sont les principaux instigateurs du gouvernement responsable.

    C’est Louis-Hyppolite La Fontaine qui a prononcé le premier discours au Parlement en français, langue qui était interdite depuis l’Acte d’Union de 1840. Quelques années plus tard, l’article portant sur l’interdiction de l’usage du français a été abrogé.

  • L’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB)

    L’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB)

    Renommé plus tard la Loi constitutionnelle de 1867, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique (AANB) établit la Confédération canadienne par l’union de 3 colonies britanniques : le Canada-Uni (qui comprenait à ce moment l’Ontario et le Québec), le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse.

    C’est la fondation d’un pays en devenir…

  • Mise sur pied de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme (Commission Laurendeau-Dunton)

    Mise sur pied de la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme  (Commission Laurendeau-Dunton)

    Le gouvernement de Lester B. Pearson met sur pied la Commission royale d’enquête sur le bilinguisme et le biculturalisme en 1963.

    Son mandat : Recommander les mesures à prendre pour que la Confédération canadienne se développe en fonction du principe de l’égalité entre les deux communautés linguistiques majoritaires.

    La Commission est coprésidée par André Laurendeau (éditeur du journal Le Devoir) et Davidson Dunton, président de l’Université Carleton.

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